5G et environnement
Les milieux pro-5G tentent maintenant de nous vendre la 5G en nous prétendant qu'elle serait favorable à l'environnement. C'est du "greenwashing" ! C'est FAUX et en voici les arguments ci-après. On nous présente un seul côté des choses et on passe sous silence le revers de la médaille.
Voir aussi la page "5G et contre-vérités"
Il est FAUX de prétendre que la 5G serait "favorable à l'environnement" comme le disent certains opérateurs, simplement sous prétexte que l'efficacité énergétique du protocole serait meilleure que la 4G et que les antennes 5G n'émettraient que si c'est nécessaire et seraient autrement en "mode veille".
Les problèmes sont que :
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On ne prend pas en compte le fait que justement la 5G est là pour connecter une grande quantité d'objets (env. 1 million au km2 en Suisse) et véhiculera donc finalement beaucoup plus de données. Ceci nécessitera de nombreux “data centers” supplémentaires pour stocker et traiter toutes ces données, ce qui aura pour conséquence que le bilan énergétique final sera bien pire qu’avec la 4G. De plus, selon un nouveau rapport d’Ericsson, la consommation moyenne en data a explosé depuis l’introduction de la 5G et a franchi le cap des 10 Go/mois au niveau mondial. En l’espace d’un an, l’utilisation du réseau a augmenté de 46 %. Selon Ericsson, la consommation moyenne d’un utilisateur pourrait grimper à 35 Go d’ici fin 2026.
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Les antennes 5G ne seront JAMAIS en "mode veille", justement à cause de tous ces objets connectés en permanence et qui exigent des transmissions de données incessantes,
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Selon l'IEEE (Spectrum 24.07.2019), "Une station de base 5G devrait généralement consommer environ trois fois plus d'énergie qu'une station de base 4G. Et il faut davantage de stations de base 5G pour couvrir la même zone. Comment la 5G s'est-elle retrouvée dans un tel gâchis potentiellement énergivore ? L'OFDM joue un rôle important. Les données sont transmises à l'aide du procédé de modulation "OFDM" en coupant les données en portions et en envoyant les portions simultanément et à différentes fréquences de sorte que les portions soient "orthogonales" (c'est-à-dire qu'elles n'interfèrent pas les unes avec les autres)." Le rapport "puissance de crête" sur "puissance moyenne" (PAPR) de l'OFDM est élevé. En général, les portions orthogonales d'un signal OFDM fournissent de l'énergie de façon constructive, c'est-à-dire que la qualité même qui empêche les signaux de s'annuler mutuellement empêche également l'énergie de chaque portion d'annuler l'énergie des autres portions. Cela signifie que n'importe quel récepteur doit être capable d'absorber beaucoup d'énergie à la fois, et n'importe quel émetteur doit être capable d'émettre beaucoup d'énergie à la fois. Ces instances à haute énergie causent le PAPR élevé de l'OFDM et rendent la méthode moins économe en énergie que d'autres schémas de codage."
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On ne cesse de nous vanter les mérites de la technologie 5G (vitesse de connexion, gestion de ressources, médecine à distance, communications machine-machine) comme si c'était impossible à faire autrement, alors que la plupart du temps ce sont des applications FIXES qui n'exigent donc nullement un réseau MOBILE. La fibre optique est en cours d'installation dans TOUTE LA SUISSE par Swisscom, elle permet des débits supérieurs à la 5G et de manière totalement sécurisée qui plus est.
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Le déploiement de la 5G est de toute manière extrêmement dommageable pour la planète, du fait des quantités de matériaux nécessaires à la construction de dizaines ou de centaines de millions d'antennes, de milliards d'appareils mobiles, plus les cent milliards (!) "d'objets connectés" (par ailleurs inutiles) qu'on nous promet. Sans parler de la montagne de déchets générés. Ces matériaux sont en plus extraits dans des conditions inhumaines, souvent par des enfants. Et ces centaines de milliards d'appareils deviendront autant de déchets (très peu recyclables) dans moins de dix ans, aggravant encore ce bilan déjà lourd.
On nous parle d'améliorer la gestion des déchets avec la 5G, laquelle en produira encore davantage.
À nouveau, on ne prend en compte que l'aspect des choses qui fait vendre, oubliant les aspects négatifs.
LE POINT DE VUE D'AURÉLIEN BARRAU, ASTROPHYSICIEN FRANCAIS
"On prépare donc le réseau téléphonique 5G. Activement. Avec frénésie et impatience ! Pour un temps de latence un peu amoindri et la certitude que les vidéos haute définition seront visibles "outdoor" sans la moindre interruption, nous allons déployer d'innombrables antennes, détruire les précédentes, tout renouveler - sans doute en de multiples exemplaires, opérateurs disjoints obligent ...
Voila l'archétype de ce qui mène au désastre. Notre incapacité structurelle à dire "ça suffit, nous n'avons pas besoin, pas envie, de cette débauche insensée ; nous refusons cette idée létale suivant laquelle tout ce qui est technologiquement possible doit être effectivement réalisé, pour la jouissance mortifère de la consommation pure."
La question n'est PAS de savoir s'il faut construire des centrales nucléaires ou des éoliennes pour alimenter tout cela. Elle consiste à comprendre comment endiguer cet hubris suicidaire de création de besoins matériels qui prévalent sur les ravages insensés que leur mise en acte induisent nécessairement sur le vivant. Même avec une source d'énergie parfaitement "propre", l'effet du déploiement (de la 5G) serait dramatique.
La 5G tue. Non pas tant à cause des effets des ondes sur la santé humaine. Mais en tant que création artificielle d'un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices. On ne PEUT PLUS continuer à faire "comme si" ces folies n'avaient pas de conséquences. Nous avons DEJA tué 70% du vivant (avec presque aucun réchauffement climatique). Préfère-t-on la vie ou le débit du réseau téléphonique ? C'est (presque) aussi simple que cela". [AURÉLIEN BARRAU]
LA 5G PAR SATELLITE, AUTRE MENACE GRAVE POUR L'ENVIRONNEMENT
Le réseau de 20'000 satellites prévu par plusieurs sociétés pour diffuser la 5G partout sur la surface de la planète présente plusieurs graves inconvénients :
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Une irradiation constante de quasiment toute la surface de la planète, irradiation à laquelle il sera difficile sinon impossible d'échapper à moins de vivre sous terre, et qui touchera tout le vivant à la surface,
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Une destruction de la couche d'ozone par le carburant des fusées de lancement de ces satellites, sans compter les nombreuses opérations de maintenance de ce réseau satellitaire qui seront nécessaires,
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Une consommation effrénée de ressources supplémentaires et la pollution que cela engendrera,
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Une pollution supplémentaire de l'espace orbital déjà très encombré de déchets en tout genre.
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"Ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer"
(Marc Lévy)
"Un seul mensonge découvert suffit pour créer le doute sur chaque vérité exprimée"